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Le tribunal rejette la demande de libération sous caution de l'ex-président Yoon, le procès pour insurrection progresse

Le tribunal rejette la demande de libération sous caution de l'ex-président Yoon, le procès pour insurrection progresse

Politique coréenne

Le 3 octobre 2025, coïncidant avec le début des vacances de Chuseok (la version coréenne de Thanksgiving), le tribunal a rejeté la demande de libération sous caution de l'ancien président Yoon Seok-yeol, permettant au procès historique pour insurrection de progresser. Cette décision représente un moment crucial dans l'histoire constitutionnelle de la Corée du Sud, comparable aux procédures similaires dans les démocraties francophones où d'anciens présidents ont fait face à des accusations criminelles, comme les cas en France ou en Tunisie.

Contexte du système judiciaire coréen

Pour les lecteurs francophones, il est important de comprendre que le système judiciaire sud-coréen combine des éléments du droit continental européen avec des particularités locales. Contrairement au système de jury populaire utilisé dans certains pays francophones, la Corée du Sud utilise un système de juges professionnels pour les affaires de grande envergure. Le tribunal central de Séoul, équivalent aux tribunaux fédéraux dans les pays francophones, a rejeté la caution en invoquant "le risque de destruction de preuves et de fuite, ainsi que la gravité de l'affaire qui justifie la détention préventive".

Le parquet spécial pour l'insurrection a inculpé l'ancien président Yoon d'entrave aux fonctions publiques spéciales. Le procès est prévu pour le 10 octobre. Les procureurs ont présenté le témoignage d'un colonel du renseignement militaire affirmant que Yoon aurait déclaré après la levée de la loi martiale : "Je la déclarerai à nouveau simplement", prouvant selon l'accusation une intention continue de subvertir l'ordre constitutionnel. Pour le contexte francophone, la loi martiale est une mesure exceptionnelle comparable à l'état d'urgence en France ou en Belgique, mais avec des pouvoirs militaires plus étendus.

Réactions politiques divisées

Le Premier ministre Kim Min-seok a déclaré dans son message à l'occasion de la Journée de la fondation nationale (Gaecheonjeol, équivalent au Jour de l'Indépendance) : "Face à la loi martiale inconstitutionnelle et illégale et à l'insurrection, notre peuple a courageusement défendu la démocratie, en respectant la loi et l'ordre". Cette rhétorique reflète la fierté démocratique d'une nation qui est passée d'une dictature militaire à une démocratie complète en moins de 40 ans, similaire aux transitions en Tunisie ou au Portugal.

Le parti d'opposition People Power (l'équivalent conceptuel des partis conservateurs dans les pays francophones) a réagi fermement. Le chef Jang Dong-hyuk s'est rendu au poste de police de Yeong-dongpo pour protester contre l'exécution du mandat d'arrêt contre l'ancienne présidente de la Commission des communications et de la radiodiffusion Lee Jin-sook, déclarant : "Nous déposerons des plaintes contre tous les policiers, procureurs et juges concernés". L'opposition allègue que ces procédures judiciaires sont politiquement motivées, un argument familier dans les débats politiques francophones sur la "judiciarisation de la politique".

Questions de commémoration des combattants de l'indépendance

Coïncidant avec Gaecheonjeol, la question du traitement des combattants de l'indépendance coréenne a resurgi. Le député Lee Yang-su de People Power a souligné : "La commémoration de ceux qui ont tout sacrifié pour la nation reste insuffisante. Près de la moitié des combattants n'ont pas de tombes identifiées, et moins de 30% ont été enterrés dans des cimetières nationaux". Pour le contexte francophone, cela équivaut à ne pas honorer correctement les combattants des guerres d'indépendance, comme les résistants de la Seconde Guerre mondiale en France ou les combattants de l'indépendance algérienne.

Lee a insisté : "Le traitement des combattants de l'indépendance n'est pas seulement une question historique, mais un indicateur des valeurs que notre société actuelle respecte". Le gouvernement a répondu en s'engageant à examiner activement des mesures pour renforcer la reconnaissance des combattants de l'indépendance, similaire aux lois mémorielles en France ou aux politiques de mémoire historique en Belgique.

Nouvelle phase dans les relations coréo-japonaises

Les résultats des élections du chef du Parti libéral-démocrate japonais devraient marquer un tournant dans les relations coréo-japonaises. Dans une compétition entre le ministre de l'Agriculture Koizumi Shinjiro et l'ancienne ministre de la Sécurité économique Takaichi Sanae, le secrétaire général du Cabinet Hayashi Yoshimasa est apparu comme un "cheval noir" (candidat surprise).

Un responsable du ministère des Affaires étrangères a commenté : "Quel que soit le nouveau chef du Parti libéral-démocrate, les efforts pour améliorer les relations coréo-japonaises se poursuivront", ajoutant : "Le défi fondamental sera d'équilibrer les questions de reconnaissance historique avec la coopération économique". Cela reflète des tensions similaires aux relations historiquement complexes comme celles entre l'Algérie et la France, ou entre la Grèce et la Turquie, où le passé colonial ou les conflits historiques compliquent les relations contemporaines.

Perspectives futures

Le procès de l'ancien président Yoon devrait devenir une étape cruciale dans l'histoire constitutionnelle coréenne. Les experts juridiques prévoient : "Étant donné qu'il s'agit d'un procès pour insurrection contre un ancien président, il sera mené avec une extrême prudence et précision". Dans la politique francophone, les cas similaires incluent les procès d'anciens présidents en France (comme les affaires Chirac ou Sarkozy) ou en Tunisie (Ben Ali), où les procédures judiciaires contre d'anciens dirigeants testent la maturité démocratique.

La scène politique surveille de près comment cela affectera le paysage politique futur. Le parti au pouvoir défend l'établissement de l'État de droit, tandis que l'opposition allègue la violation de la neutralité politique, intensifiant les conflits politiques. Cette polarisation reflète des dynamiques familières dans les démocraties francophones où les affaires judiciaires de grande envergure divisent profondément la société, comme on l'a vu lors de diverses affaires politico-judiciaires en France ou en Belgique.

Malgré les vacances de Chuseok, les tensions politiques s'intensifient, prévoyant des confrontations politiques sérieuses après les vacances. Les citoyens attendent un procès équitable basé sur la loi et les principes, dans l'espoir que cette affaire devienne une opportunité de progrès démocratique en Corée, similaire à la manière dont les affaires de corruption historiques ont renforcé les institutions dans des pays comme la Tunisie post-révolution ou la France moderne.


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